Le président syrien Al Charaa devrait se rendre à Washington

Partager sur:

FILE PHOTO: Syria’s interim President Ahmed al-Sharaa attends the “Aleppo, Key to Victory” celebration in Aleppo
Le président par intérim de la Syrie, Ahmed al-Sharaa, assiste à la célébration « Alep, clé de la victoire » marquant la libération de la Syrie, à Alep, en Syrie. /Photo prise le 27 mai 2025/REUTERS/Khalil Ashawi

Le président intérimaire syrien Ahmed al Charaa sera reçu à la Maison blanche dans les premiers jours de novembre, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie syrienne.

Cette visite officielle, la première d’un président syrien à Washington, aura lieu autour du 10 novembre, a indiqué un responsable de l’administration de Donald Trump.

« Il y aura de nombreuses questions sur la table, à commencer par la levée des sanctions et l’ouverture d’un nouveau chapitre dans les relations entre les Etats-Unis et la Syrie. Nous voulons établir un partenariat fort entre les deux pays », a commenté Assad al Chaibani, le ministre syrien des Affaires étrangères.

Au cours de cette visite, la Syrie pourrait rejoindre la coalition internationale menée par les États-Unis contre le groupe État islamique (EI), a déclaré samedi l’envoyé spécial des Etats-Unis Tom Barrack à la presse en marge du Dialogue de Manama à Bahreïn, une conférence annuelle sur la sécurité mondiale et la géopolitique.

Les Etats-Unis ont formé en 2014 une coalition internationale pour lutter contre le groupe djihadiste État islamique, alors à son apogée en Syrie et en Irak. Bien que chassé de la majeure partie des territoires qu’il contrôlait, Daech reste actif et tente d’exploiter la fragile situation dans laquelle est plongée la Syrie depuis la chute du régime de Bachar al Assad en décembre dernier.

(Rédigé par Alexander Cornwell, version française Jean-Stéphane Brosse)

Ces articles peuvent aussi vous intéresser

Hannibal Kadhafi libéré au Liban

Hannibal Kadhafi, plus jeune fils de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a été libéré lundi au Liban après quasiment une décennie de détention sans procès, a rapporté l’Agence nationale de

Retour en haut